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Anatomie de l’ARK           Identité immuable de base
                                         ____________________________________
                                        /                                                        \
Service de résolution       Nom de base de l’objet  Qualificatifs
      ______________________   ______________________   _____________
     /                                 \/                                  \/                   \
     https://example.org/ark:12025/654xz321/s3/f8.05v.tiff
                 \_____________/ \___/\_____/ \_________/\______/\______/
                       |                  |          |             |              |          |
                       |               Libellé   |             |               |     Variantes
                       |                       
    |             |      Composantes
                       |                            |             | 

Nom de l’autorité d’adressage   |    Nom ARK attribué
                      
(NMA)                  |
                       Nom de l’autorité nommante (NAAN)

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granularite
granularite
Puis-je attribuer des ARK à des composantes d’une ressource qui a déjà un ARK ?

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  • Pour rĂ©duire les coĂ»ts (voir cette section pour plus de prĂ©cision) ;
  • Pour ne gĂ©rer que les mĂ©tadonnĂ©es que vous voulez ;
  • Pour pouvoir crĂ©er des identifiants sans mĂ©tadonnĂ©es ;
  • Pour pouvoir crĂ©er un identifiant avant mĂŞme que votre objet n’existe ;
  • Pour avoir un identifiant dès que vous crĂ©ez le premier brouillon de votre objet ;
  • Pour garder cet identifiant privĂ© pendant que les donnĂ©es et les mĂ©tadonnĂ©es Ă©voluent, jusqu’à ce que vous dĂ©cidiez (Ă©ventuellement des annĂ©es après) de le publier ou de le supprimer ;
  • Pour conserver cet identifiant jusqu’à la publication et peut-ĂŞtre alors attribuer Ă  la place un autre identifiant tel qu'un DOI ;
  • Parce que les ARK, conçus pour une utilisation gĂ©nĂ©rique et non spĂ©cifiquement pour le monde de l’édition, sont naturellement adaptĂ©s Ă  l’identification d’objets physiques comme des Ă©chantillons ou des stations de recherche ;
  • Parce que les rĂ©solveurs ARK peuvent rĂ©soudre des identifiants habituellement endommagĂ©s par des processus de formatage de texte introduisant des traits d'union ;
  • Parce que la plupart des ARK portent un caractère de contrĂ´le Noid qui peut ĂŞtre utilisĂ© pour dĂ©tecter toutes les erreurs de transcription courantes (et non certaines d’entre elles uniquement) ;
  • Pour pouvoir crĂ©er des identifiants plus courts, car la casse mixte permet des chaĂ®nes plus compactes (un plus grand nombre de chaĂ®nes d'une longueur donnĂ©e) ;
  • Pour pouvoir changer de prestataire et/ou d'infrastructure sans avoir Ă  coordonner des transferts de bases de donnĂ©es avec une autoritĂ© centrale ;
  • Pour pouvoir rĂ©soudre le problème de la scission d'espace de noms sans perdre le contrĂ´le de vos identifiants ;
  • Pour lier des identifiants Ă  diffĂ©rentes dĂ©clarations de permanence nuancĂ©es ;
  • Pour pouvoir ajouter des requĂŞtes (par exemple « ?Langlang=en ») lors de la rĂ©solution de vos identifiants ;
  • Pour utiliser une infrastructure ouverte correspondant aux valeurs de votre organisation ;
  • Pour permettre d’accĂ©der directement aux objets auxquels vous accordez de l’importance et non Ă  leur page d’accueil ;
  • Pour crĂ©er un seul identifiant qui peut ĂŞtre dĂ©clinĂ© en des millions (grâce au mĂ©canisme de transfert de prĂ©fixe) ;
  • Pour accĂ©der Ă  des mĂ©tadonnĂ©es adaptĂ©es et complètes via des inflexions
  • Pour s’intĂ©grer aisĂ©ment dans des API IIIF en utilisant les qualificatifs ARK.

Qu'ont en commun ARK, DOI, Handle, PURL et URN ?

 Ce sont les principaux types (ou schémas) d'identifiants pérennes. Tous existent au moins depuis 2001.Tous sont utilisés dans des contextes tels que les profils Data Citation Index℠, Wikipedia et ORCID.org. Tous donnent accès à presque tout type de contenu, qu'il soit numérique, physique, abstrait, une personne, un groupe, etc. Ils ont également une structure très similaire composée de quatre parties, comme le montrent les exemples ci-dessous : 

 https
 https://n2t.net/ark:/99999/12345 
   https://doi.org/10.99999/12345 
https://handle.net/10.99999/12345 
     https://purl.org/99999/12345 
https://<various>/urn:99999:12345 
1. 
  1. le protocole (https://) plus un nom d'hĂ´te,
2. 
  1. uniquement pour ARK et URN, un libellé (« ark: » ou « urn: »),
3. 
  1. l'autorité nommante (99999, 10.99999 ou 99999), qui est l'organisation ou le groupe qui a créé un identifiant particulier,
4. 
  1. et enfin, le nom, ou l'identifiant local, qu'elle a attribué (12345).

 Aucun d’eux n’a d'effet réel sur la persistance (voir 10 mythes persistants sur les identifiants pérennes).

Attendez, vous voulez dire que ARK, DOI, Handle, PURL et URN sont inutiles ?

Non, ce serait une affirmation excessive. Mais remettons ces formats d’identifiant (types) en perspective : ·      

  • Aucun ne protège contre les principales causes de rupture des liens : baisse de financement, catastrophe naturelle, bouleversement social, guerre, Ă©limination dĂ©libĂ©rĂ©e, erreur humaine ou nĂ©gligence du prestataire ;

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  • Ils exigent tous de vous, le fournisseur final, de mettre Ă  jour les tables de redirection Ă  mesure que les URL changent ;

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  • Ils identifient tous un contenu susceptible d'avoir Ă©tĂ© modifiĂ© ou supprimĂ© Ă  l’occasion de visites ultĂ©rieures ;

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  • Tous comportent des identifiants brisĂ©s, et en grande quantitĂ© (plusieurs milliers) ;

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  • Ils reposent tous sur le simple système de la redirection gĂ©rĂ© par les serveurs Web depuis 1994 et proposĂ© gratuitement par des centaines de services de raccourcissement d'URL.

 Étant donné le peu de choses que ces formats font pour vous, lorsque vous en choisissez un, vous prendrez probablement en compte des facteurs tels que le coût, le risque et l'ouverture. 

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Les ARK sont les seuls identifiants standards, non cloisonnés et non payants que vous pouvez enregistrer et utiliser en environ 48 heures. Les DOI, les Handle et les PURL nécessitent une résolution et d'autres services exigés par leurs systèmes centralisés respectifs (« silos »). 

Cela ne veut pas dire que la permanence est gratuite. Rendre un identifiant pérenne, en tant que fournisseur, vous impose des coûts de gestion, d’hébergement, de surveillance et de redirection. Vous pouvez faire ces choses vous-même ou avec l'aide d'un prestataire. Mais avec les ARK, comme avec les URL, vos identifiants ne vous seront pas facturés individuellement et vous ne serez pas enfermés dans un silo n’acceptant qu’un type de résolution spécifique et qui refuse donc les autres identifiants.

 Les ARK ont la particularité d'être décentralisés. Bien que l’on puisse obtenir des services de résolution d'un résolveur ARK global appelé n2t.net, plus de 90% des ARK dans le monde ne l’utilisent pas comme résolveur. Plus de 500 organisations enregistrées à travers le monde ont créé par elles-mêmes environ 3,2 milliards d’ARK et, à l'instar des URL, personne n'a jamais payé de frais pour les créer. Bien sûr, les maintenir n'est pas gratuit. Conserver l’accès au contenu de manière pérenne sur le long terme, quel que soit le type d’identifiant, n’est jamais gratuit.

D’autres différences entre ARK, DOI, Handle, PURL et URN

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  • ·Les pages d'accueil : les DOI de Crossref et DataCite aboutissent Ă  des pages d'atterrissage conçues pour les Ă©diteurs, mais pas directement aux objets qui vous tiennent Ă  cĹ“ur. Les ARK peuvent en revanche aboutir directement aux objets qui vous tiennent Ă  cĹ“ur, ce qui est pratique Ă  la fois pour les machines et pour les utilisateurs, car cela ne demande pas Ă  l’humain une Ă©tape supplĂ©mentaire de navigation pour des tâches courantes telles que

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    • ouvrir le fichier PDF d'un article en lecture,

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    • rĂ©fĂ©rencer un fichier image destinĂ© Ă  ĂŞtre incorporĂ© automatiquement en ligne dans un document,

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    • ou citer un tableur Ă  utiliser pour l’analyse directe des donnĂ©es par logiciel.

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  • Les DOI, les Handle, etc., ne prennent pas en charge le mĂ©canisme d’inflexion d’ARK permettant l'accès aux mĂ©tadonnĂ©es, qu'un identifiant pointe sur un objet ou sur sa page d’accueil.

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  • Contrairement aux DOI et aux Handle, les ARK n’ont pas de mĂ©tadonnĂ©es obligatoires. Les ARK qui n'ont pas encore Ă©tĂ© publiĂ©s sont faciles Ă  supprimer.

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  • Toute chose finira par disparaĂ®tre, y compris les noms d’hĂ´te, le Web et le protocole https. Lorsque cette première partie de l'identifiant cessera d'avoir une signification, seuls les ARK et les URN incluront un libellĂ© (par exemple, « ark: ») indiquant le type d'identifiant restant.

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  • Pour les DOI, les Handle et les PURL, vous devez utiliser leurs rĂ©solveurs respectifs. Les ARK et les URN vous permettent d'utiliser votre propre rĂ©solveur.

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  • Pour crĂ©er des DOI et des Handle, vous devez payer une cotisation et, pour les DOI, des frais par DOI dĂ©finis par les agences d’attribution. Il n'y a pas de frais pour les ARK, les PURL et les URN.

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  • Pour crĂ©er des Handle, vous devez installer et gĂ©rer un serveur Handle local, ce qui vous oblige Ă  surveiller, mettre Ă  jour et dĂ©panner un autre système.

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  • Bien que vous puissiez utiliser un rĂ©solveur local ou proposĂ© par un prestataire pour vos ARK et vos URN, vous pouvez aussi les rĂ©soudre via le rĂ©solveur global n2t.net.

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  • L'infrastructure de rĂ©solution URN envisagĂ©e n'a jamais Ă©tĂ© construite. Par consĂ©quent, les URN sont actuellement rĂ©solus comme des URL et il n'y a pas de rĂ©solveur global et officiel d’URN en tant qu'URL. Pour vous inscrire afin de crĂ©er des URN, vous devez demander un espace de nom URN.

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  • naĂ®tre sans mĂ©tadonnĂ©es et

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  • exister avec toutes les mĂ©tadonnĂ©es que vous souhaitez stocker.

Mais si les ARK peuvent être supprimés, comment peut-on leur faire confiance ?

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L'objet et ses métadonnées évoluent conjointement, et pour le sous-ensemble d'éléments que vous souhaitez publier dans des contextes nécessitant des DOI, vous pouvez en attribuer au moment de la publication. Si votre ARK est stable et contient des métadonnées de base, vous faites déjà tout le nécessaire pour obtenir un bon DOI. C’est en cela que les ARK sont adaptés aux objets à un stade précoce de développement.

Pour gérer efficacement deux identifiants, il est recommandé de créer le DOI de manière à ce qu'il redirige vers l'ARK d'origine. Cela élimine non seulement la nécessité de mettre à jour la redirection DOI, mais maintient également l’ARK pérenne pour tous ceux qui l'ont précédemment enregistré ou marqué d'un signet.

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Aucune caractéristique d’ARK, DOI, Handle, PURL ou URN ne les rend plus ou moins adaptés à une discipline, un domaine ou un secteur particuliers. Avec un résolveur d'identifiants et un système de gestion, ils fournissent tous le service essentiel : la résolution (tout comme des URL correctement gérées).

Certaines considérations spécifiques à un type d'identifiant s'expliquent parfois par le fait que la résolution et la gestion de ce type sont verrouillées par un prestataire ou un fournisseur de service donnés. Par exemple, de nombreuses fonctionnalités et restrictions de PURL ou Handle sont déterminées par leurs silos d’administration respectifs, de même que celles des DOI, basés sur les Handle. En revanche les DOI ont des pratiques de métadonnées variées et évolutives d'une agence d'enregistrement à l'autre.

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À la naissance de l'objet, ou même avant. Nous nommons généralement nos enfants avant leur naissance, et nous appelons et nous référons à des objets aux étapes au stade de la conception, parfois longtemps avant qu'ils ne portent leurs fruits. Selon le niveau de précision de vos prévisions, vos objets à naître peuvent avoir des ARK fonctionnels qui fournissent un substitut approprié et renvoient des métadonnées riches, y compris des déclarations de permanence.

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Cela peut surprendre, mais même s’ils sont plus largement diffusés, les ARK peuvent être accompagnées de déclarations de permanence qui indiquent quel niveau d’engagement – élevé ou bas – on garantit. Les ARK ont été conçus pour disposer d’une palette de déclarations de permanence, mais celles-ci ne sont en aucun cas exhaustives pour des identifiants et des objets qui présentent une grande variété de « saveurs » d’engagement. C'est pourquoi on parle des ARK comme d’identifiants de haute performance adaptés à la permanence plutôt que comme des « identifiants pérennes ».

Et enfinEnfin, les gens commettent des erreurs. Des ARK, des DOI, des Handle, des PURL et des URN sont parfois diffusés par erreur et doivent être retirés. Lorsque cela se produit, la meilleure option du fournisseur consiste à résoudre l'identifiant retiré en donnant accès à une page « fantôme » qui explique et éventuellement présente des excuses pour le désagrément occasionné. Contrairement aux idées reçues, les identifiants pérennes n’offrent aucune garantie.

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precoce
precoce
Pourquoi dit-on que les ARK sont adaptés à des objets dans un stade précoce de développement ?

On a besoin d'identifiants avant de savoir exactement à quel objet ils se réfèrent, ou s'ils font référence à quelque chose qui mérite d'être gardé. Un identifiant exigeant des métadonnées abouties ne peut pas être créé au début du développement car l'objet est mal connu. C’est pourquoi les créateurs d'objets attribuent presque toujours initialement des identifiants sans exigences de métadonnées, tels que des URL ou des ARK.

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Comme l'objet lui-même, les éléments de métadonnées ont besoin d'une de flexibilité pour se développer et évoluer avec le temps :

  • Au moment de la prĂ©vision , ; il suffit alors d'un identifiant,
  • Ă  la naissance, lorsque sa première reprĂ©sentation numĂ©rique nĂ©cessite une URL de redirection,
  • après la première analyse, lorsque son sens et un titre provisoire apparaissent,
  • lors de la crĂ©ation de dizaines d'Ă©lĂ©ments de mĂ©tadonnĂ©es spĂ©cifiques Ă  une discipline qui contreviennent Ă  la plupart des normes de mĂ©tadonnĂ©es, Ă  l'exception de la vĂ´tre,
  • pendant le post-traitement par un collègue dont vous allez ajouter le nom en tant que contributeur supplĂ©mentaire,
  • lorsque les premières rĂ©actions basĂ©es sur l'identifiant tweetĂ© s’avèrent ĂŞtre des observations fondamentales de la part d’un nouveau contributeur,
  • et ainsi de suite jusqu'Ă  l'archivage, l'abandon, la diffusion publique, la correction, la rĂ©vision, l'amĂ©lioration, etc.

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La création de métadonnées (informations supplémentaires associées à ou décrivant un objet) présente plusieurs avantages essentiels. Premièrement, quelle que soit la cible de l'ARK - une page d'accueil ou un fichier - les métadonnées fournissent aux utilisateurs des informations essentielles sur l'objet, telles que des références à des versions plus récentes, une date de création, une provenance, etc. Dans le cas des ARK, les métadonnées sont généralement accessibles via des inflexions.

Les métadonnées facilitent vraiment l'utilisation d'identifiants opaques, qui ne révèlent aucun indice sur ce qu'ils identifient. En l'absence de métadonnées, vous êtes obligé d'accéder à l'objet lui-même pour vous rappeler de quoi il s'agit et également pour vous assurer que vous accédez au bon objet. De plus, la divergence entre les métadonnées renvoyées et l'objet consulté aident aide tout le monde à détecter des modifications ou des erreurs d'identification.

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Cela n'est pas nécessairement cher. Les métadonnées créées à partir de zéro peuvent être coûteuses, mais elles sont généralement produites et gérées par des fournisseurs d'objets, auquel cas elles peuvent être exploitées efficacement pour les identifiants. Idéalement, pour une permanence maximale, les métadonnées principales (gérées par les fournisseurs d'objet) devraient être répliquées dans des systèmes indépendants , de sorte afin qu'il est soit difficile pour une personne d'altérer de manière indétectable les associations d'identifiants. Par exemple, les entrepôts d'objets numériques qui obtiennent des ARK et des DOI du service EZID stockent une copie de leurs métadonnées dans EZID, qui en stocke une autre copie dans le résolveur N2T.net.

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Une interopérabilité fiable entre domaines peut rester hors de portées'avérer difficile, mais Dublin Core, DataCite, Schema.org et Dublin Kernel sont des spécifications de métadonnées standard à envisager pour une utilisation conjointe avec ARK.

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 Les ARK ont été conçus pour identifier n'importe quoi, pas seulement des choses qui sont, par exemple, publiables ou achetables. Il n’est pas naturel de modéliser un fossile, un échantillon de tissu, un terme de vocabulaire ou Marie Curie comme si chacun avait un auteur, un titre, un éditeur, un copyright et un prix. Au lieu de quoi, depuis 2001, un ARK est  généralement généralement accompagné d’un noyau de métadonnées génériques de quatre éléments (Dublin Kernel, inspiré de Dublin Core (DC)), suivi de tout autre élément de métadonnée (paire attribut / valeur) que le fournisseur souhaite donner. Ce noyau de métadonnées est structuré pour répondre aux questions suivantes : « qui ? », « quoi ? », « quand ? » et « où ? » sur l'expression ou le « récit » d'un objet : -  

  • qui l'a « dit » (semblable aux Ă©lĂ©ments DC CrĂ©ateur, Contributeur et Éditeur, mais Ă©galement Ă  inventeur, dĂ©couvreur, rĂ©alisateur, etc.),

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  • comment s'appelle le « dit » (semblable Ă  l’élĂ©ment DC Titre, mais aussi Ă  NumĂ©roDEchantillon, CodeBarreObjet, etc.),

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  • quand il a Ă©tĂ© « dit » (similaire Ă  l’élĂ©ment DC Date, mais inclut les intervalles de dates, les dates approximative et celles avant l’ère chrĂ©tienne),

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  • oĂą le « dit » peut ĂŞtre trouvĂ© (similaire Ă  l’élĂ©ment DC Identifiant, mais gĂ©nĂ©ralement inutile car il s'agit de l'ARK lui-mĂŞme).

 Il y a beaucoup à dire sur les métadonnées et ARK (par exemple, sur l’application des éléments « qui », « quoi », « quand » et « où » au contenu d'une biographie, ou comment une institution de conservation prévoit de maintenir un jeu de données). Des recommandations supplémentaires sur les métadonnées et ARK seront disponibles sur arks.org. D'autres éléments sont essentiels, tels que -  

  • comment il a Ă©tĂ© « dit » (similaire Ă  un Ă©lĂ©ment ResourceType), ce qui peut dĂ©terminer des alignements avec des spĂ©cifications de mĂ©tadonnĂ©es externes et des Ă©lĂ©ments supplĂ©mentaires

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  • URL cible de la redirection, gĂ©nĂ©ralement stockĂ©e en tant qu'Ă©lĂ©ment distinct des mĂ©tadonnĂ©es

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inflexion
inflexion
Qu'est-ce qu'une « inflexion » et en quoi diffère-t-elle de la « négociation de contenu » ?

Une inflexion est une désinence à la fin d'un mot qui exprime un changement de sens. Cela permet de définir un mot tel que « aller » sans définir également « allez » et « allons ». Pour un ARK qui mène à un objet, ajouter simplement un « ? » à la fin (un exemple d'inflexion ARK) nous permet de demander des métadonnées sans avoir à définir un identifiant distinct pour les métadonnées de l'objet. Cette technique simple peut être utilisée par un humain avec un navigateur Web. Le résolveur N2T prend en charge les inflexions et la négociation de contenu. 

La négociation de contenu pour les métadonnées est une technique logicielle permettant de demander d'autres formats d'objet, tels que le format PDF ou RTF d'un fichier HTML. Bien que cela n’ait pas été conçu pour cela, la « négociation de contenu » originelle était détournée dans certains cas pour demander des métadonnées, en considérant curieusement que les formats de fichier souvent utilisés pour exprimer des métadonnées ne pouvaient véhiculer que des métadonnées et jamais des objets à part entière. Contrairement aux inflexions, la « négociation de contenu pour les métadonnées » ne fonctionne pas du tout pour les objets représentés dans ces formats (formats dont la liste ne cesse de s'allonger et n'est connue que par convention tacite) et n'est pas assez simple d’utilisation pour la plupart des usagers humains.

 Bien que les inflexions soient généralement associées aux ARK, elles ne leur sont pas réservées. Contrairement aux idées reçues, les identifiants ne font rien ; ce sont leurs résolveurs qui gèrent ou non des fonctionnalités. Ainsi, par exemple, les inflexions et le « transfert de suffixe » sont pris en charge par n2t.net pour tous les types d’identifiants, mais pas par doi.org ni par handle.net (qui dispose d’une fonctionnalité similaire appelée « Template Handles ») pour aucun type d’identifiant.

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 La plupart des ARK sont créés par des organisations qui les publient en utilisant leur propre résolveur. Par exemple, cet ARK a été publié en spécifiant le résolveur ark.bnf.fr : 

     http://ark.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8449691v/f29 

Avoir à gérer et à maintenir son propre résolveur est la contrepartie d’une autonomie complète. L'utilisation de votre propre résolveur vous permet également de mettre en avant votre « marque » via le nom d'hôte, l'inconvénient étant que les marques sont transitoires et ont tendance à fragiliser les identifiants. Les pressions politiques voire légales (par exemple, sur les marques commerciales) peuvent rendre difficile le maintien de noms d'hôtes de « marque » plus anciens, et donc des identifiants sur lesquels ils ont été construits. C'est un autre argument en faveur du résolveur ARK global. Les utilisateurs rencontrant ultérieurement un identifiant brisé et constatant que son nom d'hôte n'existe plus peuvent, si c'est un ARK, extraire son identité immuable de base (l’élément commençant par « ark: ») et la présenter au résolveur global n2t.net,

             https://n2t.net/ark:/12148/btv1b8449691v/f29

 Pour éviter certains désagréments futurs, une organisation - même si elle utilise son propre résolveur - peut choisir d'emblée de publier ses ARK en utilisant n2t.net.

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Lorsque le besoin d'un résolveur ARK global est apparu, les principes de base d'ouverture et de généricité ont dissuadé les concepteurs de créer un autre silo sur le modèle de DOI / Handle / PURL. Au lieu de quoi, le résolveur ARK a été conçu pour être un résolveur générique, non lié à un format, appelé N2T (Name-to-Thing), qui résout maintenant plus de 600 types d'identifiants, y compris les ARK, les DOI, les Handle, les PURL, les URN, les ORCID, les ISSN, etc. La résolution consiste à rechercher dans une table une chaîne de caractères d'identifiant, quel que soit son type, et à la rediriger au bon endroit. 

Les mêmes principes de base ont guidé la conception d'un outil antérieur appelé noid, conçu pour les ARK, mais également utilisé régulièrement par les organisations attribuant des Handle.

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En règle générale, les services basés sur des formats d’identifiant sont conçus comme des silos, ou des plates-formes fermées, gérant un type d'identifiant particulier tel que Handle, DOI ou PURL. Chaque silo remplit les mêmes fonctions principales - associer des noms (chaînes de caractères d'identifiant) à des choses (objets ou métadonnées). L'exclusion de tous les types d'identifiant, sauf un, peut aider à conquérir des marchés, mais elle est contre-productive et exclusive. Elle nécessite la reconstruction du même ensemble de services pour chaque format et viole les principes de base de l’ouverture. 

À l’inverse, le résolveur N2T (Name-to-Thing) et l'interface de gestion EZID (« identifiants simples ») ont été conçus pour gérer tout identifiant. Les efforts consacrés à toute nouvelle fonctionnalité peuvent être étendus avec profit à tous les types, ce qui permet une surprenante flexibilité. Par exemple, les ARK sont souvent stockés dans EZID avec des métadonnées DOI, et chaque DOI stocké dans N2T peut bénéficier des fonctionnalités de résolution ARK telles que les inflexions et le « transfert de suffixe », qui ne sont pas disponibles via le résolveur DOI principal (doi.org). 

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